Bien que les directives en matière d’hygiène des mains existent depuis longtemps, elles ne sont pas toujours bien suivies.
Il ressort d’une étude récente que dans moins de 40 % des actes médicaux pertinents, une hygiène des mains réelle est effectuée. On estime que le nombre d’infections nosocomiales pourrait diminuer de 40 à 50 % si ces directives étaient respectées à la lettre.
Science, compétence et responsabilité
Plus de 1,4 millions de personnes dans le monde souffrent à un moment donné d’une infection qu’ils ont contractée à l'hôpital. Ce chiffre est inquiétant et justifie une action soutenue.
Les infections nosocomiales ont des conséquences sérieuses tant pour les patients que pour les établissements de soins : une hospitalisation longue, une augmentation de la morbidité mais également de la létalité ainsi que des coûts qui en découlent.
L’hygiène des mains permet non seulement de sauver des vies mais également de faire des économies sur les dépenses de santé.
Le respect des règles d’hygiène des mains est lié à l’acceptation du
produit par le personnel soignant.
Le PHA doit, d’une part, offrir la sécurité par une efficacité scientifiquement prouvée contre tous les micro-organismes pertinents ; d’autre part, il doit présenter une très bonne tolérance afin de convaincre dans la pratique les utilisateurs.
Meilleure est la tolérance du produit, meilleure sera sa facilité d’utilisation améliorant ainsi le respect des procédures.
Les PHA sont mis à disposition des soignants, dans tous les établissements de santé en France mais la disponibilité ne garantit pas la bonne utilisation.
L’accent doit continuer à être mis sur :
- Les bonne pratiques pour l'hygiène des mains,
- Les 5 moments d’utilisation :
- avant le contact avec le patient
- avant un geste aseptique
- après un risque d’exposition à un liquide biologique
- après contact avec le patient
- après contact avec l’environnement du patient
Le respect de ces protocoles sauve des vies !