Une nouvelle génération monte. Les organisations qui refusent de surfer sur la vague manqueront de nouvelles aventures et l'occasion de former les dirigeants de demain. « HARTMANN s'est développé au cours de ces 200 dernières années et ce sont nos employés qui nous ont permis d'en arriver là. Si nous souhaitons continuer de progresser, nous devons repenser la façon dont nous abordons les jeunes pour qu'ils nous rejoignent », déclare Michael Wohlstein, Talent Manager au sein du groupe HARTMANN.
Génération Z : faire des vagues
« En tant que responsable de l'équipe de gestion des talents au sein du groupe HARTMANN, je ne peux qu'accueillir à bras ouverts les formidables jeunes talents qui rejoignent notre organisation. Ces jeunes gens apportent de nouvelles méthodes pour élaborer des solutions et des services de soins de santé, des produits de consommation conçus avec un objectif social à l'esprit et un sens accru de la réalisation pour faire progresser le monde », se réjouit Michael. « Mais pour les convaincre de travailler chez nous, nous devons comprendre leurs demandes et leurs besoins ».
Des chercheurs ont, pendant des années, analysé les enfants du millénaire (génération Y), les enfants nés au début des années 1980 jusqu'à la moitié des années 1990. Et aujourd'hui, avec les nouvelles données sur la génération Z (enfants nés en 1995 ou après), le débat se concentre désormais sur les grandes différences entre les deux groupes.
« On dit que la génération Z est la génération la plus multiculturelle. Ces jeunes sont adeptes des technologies et sont exceptionnellement mûrs pour leur âge », explique Michael. « D'un autre côté, leur comportement de consommateur incite les entreprises à repenser la façon d'aborder les jeunes publics : Snapchat ou Sit-In ? Leur mode de communication diffère sensiblement des autres groupes. »
La génération Z a une affinité pour le multitâche sur différents écrans et privilégie la diversité des canaux pour accéder à l'information. Ces jeunes recherchent davantage les données visuelles, compactes, gages de satisfaction instantanée. Et à la différence de la génération Y, ils perçoivent l'importance de se déconnecter de leurs écrans.
Mais, par dessus tout, ils souhaitent être considérés comme experts. Ils recherchent défis et responsabilités.
S'ils demandent des responsabilités, donnez-en leur
Malgré leurs différences, ces deux générations ont des valeurs de base communes : travailler pour faire la différence, dans un but précis et avec des personnes passionnées par ce qu'elles font. C'est la raison pour laquelle Franziska Seiler a décidé de rejoindre l'équipe de HARTMANN comme apprentie en 2016.
Franziska a 23 ans et fait partie de la YoungTalents Junior Company chez HARTMANN, une société interne gérée par des apprentis et des étudiants. Les plus jeunes collègues chez HARTMANN ont ainsi l'occasion de prendre des risques dans un environnement contrôlé, d'apprendre comment agir au sein de différentes équipes et de saisir les rouages internes d'une entreprise. YoungTalents gère ses propres activités HARTMANN et fournit des services internes.
En tant qu'apprentie chez HARTMANN, Franziska change de département tous les trois à quatre mois. Elle est actuellement membre du conseil d'administration de YoungTalents. « En tant qu'administratrice générale, je suis chargée de superviser toutes les procédures de l'entreprise. Cette tâche inclut l'exécution et la gestion qualité des missions et projets pris en charge par YoungTalents ainsi que la comptabilisation des services commerciaux et du développement des ressources humaines. »
« Dès le début, j'ai été entièrement responsable des tâches qui m'ont été attribuées », se souvient Franziska. « Travailler de manière autonome et fournir des résultats dans les temps sont essentiels pour mon travail quotidien. C'était un défi pour moi, encore aujourd'hui, mais en même temps, cela m'a permis d'évoluer et m'incite à faire des efforts supplémentaires. »
L'utilité plutôt que l'argent
Membre de l'équipe HARTMANN depuis un an et demi, Franziska a trouvé ce qui compte le plus pour elle dans sa vie professionnelle. « Outre le soutien aux collègues et le climat de travail agréable, me rendre utile est ce qui compte le plus pour moi. Savoir que le travail que je fais chaque jour a une raison d'être m'apporte une très grande satisfaction. Cela rend le travail beaucoup plus plaisant. »
« Ils souhaitent avoir un impact et travailler pour une société qui leur en donne l'occasion », explique Michael. Lors d'un entretien avec un jeune de la génération Z, plutôt que d'insister sur le salaire, mettez l'accent sur les possibilités de carrière, sur l'esprit de culture et sur d'autres valeurs non liées à l'argent. Tandis que 42% de jeunes de la génération Y déclarent que l'argent les « motiverait à travailler plus dur et à rester plus longtemps chez le même employeur », ce chiffre baisse à 28% dans le cas de la génération Z.
La mentalité de la jeune génération a changé. Mais la vérité est que chaque génération a sa propre personnalité et ses propres règles. Dans le cas de la génération Z, les règles se répartissent sur trois écrans de deux appareils mais dans un but unique : changer le monde dans lequel nous vivons. Il est de notre devoir de les écouter, de les comprendre et de leur donner l'occasion d'ajouter leurs compétences et perspectives à la mentalité de l'entreprise.
C'est à présent à nous de jouer : sommes-nous disposés à aller de l'avant pour répondre à cette nouvelle génération ?
En 2018, HARTMANN célèbre son 200ème anniversaire. Nous publions une série d'articles consacrés aux contributions de nos employés et de nos partenaires aux progrès en matière de soins de santé, ainsi qu'aux tendances et aux enjeux qui concernent les systèmes de soins de santé que nous servons.